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3. Intervention en situation de crise

Nous recommandons: 

 

Qu’on puisse avoir recours à des services de support comme des lignes d’écoute communautaire en santé mentale, 24 heures par jour et 7 jours par semaine, afin de prévenir les situations de crise, et qu’on favorise l’entraide entre pairs après la crise;

 

Que les approches soient plus humaines et qu’il y ait plus d’écoute de sorte qu’on tienne compte davantage de ce que dit la personne sur sa situation, de la façon dont elle le comprend, et qu’on s’attarde aux facteurs déclenchant la crise;

 

Que le temps d’attente soit réduit compte tenu que celui-ci est un facteur déterminant dans la résolution de crise: une intervention rapide peut réduire l’ampleur de la crise et de l’anxiété, évitant des situations plus dramatiques telles que la contention, la détérioration de l’état de santé de la personne, etc.; 

 

Qu’un processus complet d’intervention en situation de crise soit élaboré pour mettre en place des mécanismes d’accompagnement de la personne depuis son arrivée à l’hôpital jusqu’à sa sortie. Par exemple, l’établissement d’une urgence “psychologique”: une infirmière spécialisée en psychiatrie assurerait l’accueil à l’arrivée à l’hôpital afin de réduire le temps d’attente et de permettre une évaluation et un accompagnement immédiats;

 

Qu’une évaluation régulière du processus (bimestrielle, par exemple) soit assurée par les personnes qui y auront eu recours;

 

Que tous les services soient centrés dans un même lieu et qu’ils offrent une gamme variée d’interventions, selon les besoins propres à chacun;

 

Que le suivi post-crise soit adapté aux besoins des personnes et favorise leur reprise de pouvoir sur leur vie par elles-mêmes, selon leur cheminement particulier;

 

Qu’il y est plus d’information et qu’elle circule mieux sur les services de crise existants;

 

Que des campagnes de sensibilisation soient faites dans la communauté;

 

Que des programmes de formation soient disponibles pour l’ensemble des intervenants: ambulanciers, entraidants; personnel des centres de crise, des CLSC, des centres hospitaliers, etc.

Qu’il y ait des centres de crise dans tous les territoires de la région des Laurentides;

 

Qu’au moins deux postes soient réservés aux personnes ayant utilisé ces services, au sein du conseil d’administration de chaque centre de crise;

 

Que la politique concernant le paiement du transport ambulancier des personnes en situation de crise soit révisée afin d’éviter des aberrations, par exemple: le non-paiement du transport parce que le médecin de l’urgence l’évalue “médicalement non requis” même si un autre médecin avait précédemment recommandé à la personne de se rendre immédiatement à l’urgence.

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