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2. Entraide et soutien dans la communauté

2.1 Entraide et soutien des organismes communautaires

Nous recommandons: 

 

Que les organismes communautaires, et leurs ressources, soient financées adéquatement pour répondre aux besoins réels;

 

Que les établissements (hôpitaux, CLSC, centres jeunesses, centres de réadaptation) informent systématiquement les personnes concernées de l’existence de ces ressources; 

 

Que des ateliers spécifiques soient offerts aux hommes: personnes divorcées, garde d’enfants et droits de visite, etc.;

 

Que des ateliers “femme et santé mentale” soient offerts dans des groupes d’entraide;

 

Que ces ressources bénéficient d’un budget spécifique au sujet du transport afin d’en favoriser l’accès.
 

2.2 Suivi individualisé par les organismes communautaires des Laurentides

Nous recommandons: 

 

Que le suivi individualisé, offert par les organismes communautaires, soit développé dans l’ensemble de la région des Laurentides, afin que toute personne directement concernée puisse y avoir accès, et en tout temps;

 

Que les organismes communautaires puissent compter sur un financement adéquat pour offrir ces services;

 

Que les établissements (hôpitaux, CLSC, centres jeunesses, centres de réadaptation) informent systématiquement les personnes concernées de l’existence de ces ressources; 

 

Que soit disponible des séjours en maison de répit.
 

2.3 Suivi dans la communauté

Nous recommandons: 

 

Que le modèle de suivi dans la communauté soit un modèle alternatif, géré par les groupes d’entraide en santé mentale du milieu communautaire, ceux-ci étant les mieux adaptés pour répondre aux besoins: 

 

les intervenantes et intervenants font preuve d’une grande disponibilité, marquée par beaucoup d’ouverture et d’écoute;

 

les contacts offerts sont personnalisés, humains et chaleureux;

 

la structure communautaire favorise l’implication des personnes directement concernées et leur donne accès aux instances décisionnelles;

 

l’accessibilité des lieux, au quotidien, est très grande et la fréquentation s’établit sur une base volontaire;

 

l’orientation auprès des ressources nécessaires, évite de multiples démarches infructueuses.

 

Que ce suivi dans la communauté soit disponible pour toute personne directement concernée, et dans toute la région des Laurentides.
 

2.4 Les services et suivis offerts dans la communauté par les établissements du réseau de la santé et des services sociaux
Services offerts par les centres de réadaptation  

Nous recommandons: 

 

Qu’il y ait un changement de pratiques afin que la personne directement concernée prenne les décisions qui la concernent dans une démarche qui vise à lui faire reprendre le contrôle sur sa vie;

 

Qu’on évalue les différents services des centres de réadaptation avec la participation des personnes directement concernées;

 

Que les comités d’usager(ères) soient formés là où de tels comités n'existent pas.

Services offerts par les CLSC

Nous recommandons: 

 

Qu’il existe des services de base en santé mentale dans tous les CLSC de la région; 

 

Qu’il y ait une réelle accessibilité;

 

Que le processus d’accès aux services soit simplifié et que les critères d’admission soient connus, transparents et équitables;

 

Qu’il soit possible d’avoir accès à différents professionnels de la santé et à diverses thérapies; 

 

Que les personnes directement concernées aient la possibilité de suivre une thérapie sans obligation de produire une ordonnance d’un psychiatre ou d’un médecin de famille;

 

Qu’il y ait plus d’information rendue disponible sur les autres ressources existantes dans la région.

Clinique externe de psychiatrie

Nous recommandons: 

 

Qu’il y ait un changement des pratiques afin que la personne directement concernée prenne les décisions qui la concernent de façon libre et éclairée, dans une démarche d’appropriation du pouvoir;

 

Que l’accessibilité soit meilleure et plus grande;

 

Que le processus d’accès soit simplifié;

 

Que les critères d’admission soient mieux définis et mieux connus;

 

Qu’une clinique sans rendez-vous soit mise en place, sur le modèle des cliniques médicales de quartier;

 

Que des services de psychothérapies prônant différentes approches soient développées; 

 

Qu’on puisse choisir librement le professionnel auquel on s’adressera;

 

Que des cliniques publiques de psychologie soient mise sur pied et que les honoraires des psychologues soient défrayés par le régime d’assurance maladie du Québec;

 

Que la durée d’une rencontre avec le psychiatre soit de 45 minutes minimum pour permettre de clarifier les doutes, les incompréhensions de la personne et de recevoir les informations pertinentes sur la médication, la problématique de sa situation, les ressources existantes;

 

Qu’on dirige la personne vers toutes les autres ressources pouvant l’aider.

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